10 avril 2019

Le bonheur et la réussite expliqué avec simplicité par une histoire

Imaginez que l’on prenne le contrôle de votre voiture, que les roues refusent d’avancer, ou pire que le volant vous dirige vers un mur. Vous seriez bien embêté ? 

Il y a des personnes qui vivent ce scénario tous les jours. Elles travaillent beaucoup, pour peu de résultats. 

Cette voiture c’est nous. Cette voiture, nous la conduisons comme nos parents et professeurs. Comme ils nous l’ont appris. Ils nous ont dit :« conduis là ainsi et tu iras loin ». Cela avait marché pour eux !

Alors, nous avons suivi leur carte « de la réussite », leur GPS ! Un GPS, c’est comme conduire en permanence avec un passager qui nous dit : « Tourne à gauche, puis, tout droit ». Nous n’avons qu’à exécuter, même si parfois c’est agaçant !

S’il est à jour cela peut être utile.

Nous avons bien entendu essayer des changements pour éviter d’aller dans le mur, en écoutant des amis, ces personnes qui nous veulent du bien de façon désintéressées, mais qui ne sont pas forcement compétentes. Un changement de pneu quand il était usé, et un gros changement : une customisation du volant avec empiècement en cuir.

Cela nous a donné du plaisir… quelque instant seulement.

Et puis un jour, après une grande douleur – le mur, ce jour-là avait été plus violent que d’habitude – nous en avons eu marre d’en avoir marre.

Nous avons perdu confiance dans la voiture. Encore étourdie par le choc, un souvenir de nos cours de bon sens nous est revenu. Une phrase d’Einstein qui dit que « la folie c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ».

Alors nous décidions de tout changer!

Et nous avons repris… la même voiture. Certes, en gris clair, cette fois-ci. Ce qui s’est passé est simple. Le changement et la nouveauté font aussi peur que l’obscurité. Alors notre petite voix intérieure tire le frein à main, comme un passager ou le GPS qui vous disent : « faites demi-tour à 50m ».

Le statu quo est souvent alors la solution que nous privilégions par facilité sur le moment.

Comment espérer des résultats différents en s’y prenant de la même manière ?

Vous comprenez donc qu’il est urgent de trouver de nouvelles solutions pour arriver à destination.

Et si nous nous concentrions sur ce qui est important, les roues et le volant ? Et si la solution c’était tout simplement de changer les roues et le volant ? Et si on boostait leur potentiel, leur capacité de franchissement avec une mise à jour ? Et quelles compétences faut-il pour réussir ?

Ce sont les questions auxquelles je vais répondre. Cela s’appelle les 5C, les 5 leviers sur lesquelles il faut travailler pour donner vie au changement.

Les roues et le volant ce sont les 5 moyens à notre disposition pour arriver à destination. L’utilisation que nous en faisons détermine nos résultats.

#1 La cible : Commençons par le volant : il indique une direction, un objectif, une cible. C’est le premier C .

Le volant croit savoir ce qu’il veut mais en faîtes, il ne le sait pas vraiment. En effet, il veut aller au paradis, au job parfait, à l’homme parfait, la femme parfaite, à la ville qui s’appelle bonheur. Vous conviendrez que ce n’est pas très précis ? Sans des coordonnées GPS clair, difficile d’arriver.

C’est vrai que la société de consommation nous invite à ne pas réfléchir ou voir plus loin que le court terme. Cela facilite les achats impulsifs…donc l’économie, mais pas nos économies dont nous avons pourtant besoin pour ce qui compte vraiment.

Parfois le volant sait où il va, mais au premier obstacle, un fort orage, il fait demi-tour, car il n’est pas prêt à faire les efforts, ou se sent mal équipé. Il veut arriver à destination sans effort, la victoire mais sans combattre. Il n’a pas compris que le niveau d’engagement dépend de la raison pour laquelle nous voulons aller à « bonheur ville ».

Il n’a pas réfléchi au pourquoi. C’est pourtant l’essence, l’énergie !

#2 Le cerveau : Parlons de la roue avant droite, c’est la façon de penser. Appelons-là, le cerveau.

Elle correspond à ce que l’on pense de soi. Elle correspond également à nos pensées et notre état d’esprit de façon général.

Parfois cette roue bloque.

On lui a tellement répété « tu n’y arriveras pas, tu es nul… de toute façon » que son niveau d’estime de soi, (l’opinion de soi-même) et de confiance en soi, (la capacité à se lancer, malgré les doutes) la met à plat.

Le cerveau a un autre frein. Il n’aime pas la nouveauté. Il nous dit de reprendre le même chemin, celui qui amène, vous savez dans le mur ! Cela le rassure ! Il est un peu sadomasochiste ? Mais non ! Il a la tête dans le guidon, absorbé par le quotidien et ne se rend pas compte qu’il n’y a que 86400 secondes chaque jour, et qu’on ne peut pas les récupérer ! Il devrait se remettre en question et faire une pause : ralentir, cela permet d’accélérer ensuite !

#3 Le coeur : parfois, c’est la roue avant gauche, celle des émotions qui bloque…ou part en fuyant.

Là, le volant ne peut plus tenir la trajectoire et c’est la sortie de route assurée. En fait, elle a eu peur. Le stress l’a bloqué. Ou alors, elle écoute le cerveau qui lui dit :

« ah mais si on y arrive pas, cela va être un échec. La honte, que vont penser les gens ? »

Alors, le cerveau et le coeur s’auto sabotent en mettant des bâtons dans le volant.

#4 Le corps : Dans le même temps, il y. a la roue arrière droite, celle de la façon d’agir.

Elle attend encore le signal de départ. Elle a besoin des indications du GPS et d’un bon plan. Elle ne comprend pas pourquoi la route indiquée sur le GPS n’existe plus ou pourquoi c’est toujours la même route, celle qui mène au mur. Comme vous l’avez compris, tant que le GPS n’a pas été mis à jour on continuera de passer par la même route. Alors, le corps part à l’aventure, se laisse guider par les émotions.

Le corps a une qualité : il aime prendre du plaisir. Il se laisse facilement distraire par des plaisirs qui agissent comme une drogue, ou un anesthésiant, parce qu’ils restent fugaces. Cela peut être une jolie demoiselle au bord de la route, ou un restaurant de burger. Alors, la roue des émotions se lèche déjà les babines sans penser aux conséquences.

En clair, au lieu de nous faire avancer, le corps peut nous ralentir, si on n’en prend pas soin. Il oublie que plus on vieillit plus la perception du temps change. Il passe plus vite.

#5 : La dernière roue est celle de la communication.

On lui a tellement répété que ce qui compte c’est le fond, la compétence, qu’elle est plutôt en retrait, toujours un peu à plat. Surtout quand les pensées et les émotions ne sont pas au mieux. Avec un pneu presque à plat, on avance moins vite… tant qu’on ne l’a pas changé.

Parfois, la roue de la communication parle, mais tout bas, si bien que personne ne l’entend. Elle a envie de s’exprimer mais le mental lui a dit de faire profil bas et de ne rien demander. Un peu comme lorsqu’on attend que notre boss nous récompense d’une promotion amplement méritée ! Ou que notre amoureuse se rende compte qu’on a envie d’elle, mais on veut que cela vienne d’elle.

Si personne, ni nous, ne dites à quel point nous sommes remarquable, personne ne le saura.

La roue de la communication est parfois gonflée à bloc et surprenante d’enthousiasme et de conviction.. En général c’est quand elle fait et dit quelque chose qui a du sens pour le cerveau. Alors le coeur est détendu comme lorsqu’on est déconnecté de l’enjeu.

Vous comprenez que le succès et la réussite ne relèvent pas que d’une roue, mais bien d’une alchimie entre ces 5 leviers.

Pour changer de trajectoire, il faut changer sur ce qui est important.

J’ai analysé de nombreux succès et réussites, de leaders inspirants comme Steve Jobs et Nelson Mandela. J’ai observé et accompagné des milliers d’individus qui se réveillent motivés, qui sont heureux d’aller au travail, épanoui le soir en rentrant et performants.

Ils conduisent la voiture avec une façon de penser, d’agir, de ressentir, de communiquer différentes et savent précisément où ils vont.

Jobs et Mandela sont des changemaker. Ils ont rendu le changement possible.

Saviez-vous qu’il y a 3 changemaker skills ? Ce sont des compétences qui rendent le changement de trajectoire de vos roues possibles.

Nous les enseignons. Nous les appliquons sur les 5 C. Ainsi, finis les murs qu’ils soient en verre ou en béton.

François THIBAULT

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Retrouvez les 5C et les changemaker skills dans le livre la recette du bonheur selon Picasso. Si vous avez envie de changer vos résultats, vous y découvrirez 80 conseils et habitudes inspiré par notre expérience de milliers de coachings et l’étude de la manière de penser, d’agir et de communiquer de leaders comme Steve Jobs ou Nelson Mandela.

 


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