30 mai 2016

Pourquoi Zlatan n’est pas le joueur préféré

Passionné de sport et coach en image pour des sportifs, j’ai régulièrement l’occasion de discuter avec la presse et des fans sur les joueurs les plus marquants de l’histoire.
Je vais vous parler du cas Zlatan et vous expliquer pourquoi malgré des statistiques ébouriffantes durant ses quatre saisons au PSG il n’est pas le joueur le plus aimé des fans et des Français.

Son image de marque.

La marque de fabrique de Zlatan est avant tout son caractère, plus que ses statistiques. On l’aime ou on ne l’aime pas.

Dans 20 ans, à quoi penserez-vous quand vous penserez à lui ? Ses plus beaux buts, ses plus importants, son charisme ou sa personnalité.

Son image de marque est donc négative pour le plus grand nombre. Égocentrique, dictateur, hautain, il ne se met pas à la hauteur du public pour se faire aimer. Quand on parle des plus grands joueurs, l’émotionnel joue plus que les statistiques.

Sa communication sur le PSG et Paris.

Il dit maintenant après 4 ans qu’il aime Paris. Au moment de la quitter.

Il ne connaît pas l’histoire du PSG en disant que l’histoire du PSG a commencé avec le Qatar. Je l’entends toujours parler du Milan avec affection mais pas du PSG. Il est difficile d’avoir une réciprocité dans ces conditions de la part des supporters.

Ses dérapages verbaux sur la France.

« Ce pays de merde » ne l’a pas aidé à se faire aimer des personnes non fans du football qui ont dû commencer à s’intéresser à lui à cause de ses mots. Le déchaînement médiatique contre ce « mercenaire » n’a pas arrangé son image.

L’exploit manquant.

Dans une France qui aime les exploits et gagner avec panache plutôt que d’être régulier, il manque à Zlatan l’exploit, façon volée de Zidane à Glasgow en finale de Ligue des champions 2002, qui aurait fait de lui un dieu vivant. L’émotion ne se crée pas avec des statistiques mais avec des gestes de classe qui marquent les esprits, des buts importants et des qualifications. Il manque à Zlatan cet exploit.

Le seul exploit que le PSG a fait sous son mandat fut sans lui avec une qualification à Chelsea en Ligue des champions 2015. Plus de 20 ans après, on se rappelle tous l’exploit de Ginola ou Kombouaré. Zlatan ne laisse pas cette trace.

Pour conclure Zlatan n’a pas gagné les cœurs et c’est ce qui fait qu’il n’est pas le joueur préféré toutes générations confondues. Sa froideur, son manque d’empathie, son manque d’exploits marquants et sa communication parfois méprisante font de lui un joueur majeur qui invite à venir voir « la machine à but » qu’il est mais qui reste loin d’un Susic ou d’un Ginola qui sont perçus comme des artistes. Cette magie, qui permet de connecter le public avec un joueur (ou un homme en général), est pour moi juste un problème de communication que j’aurais pu résoudre en adaptant la personnalité du joueur à la culture française et du PSG.


Un cadeau gratuit pour vous

Mes conseils font sens pour vous ! Alors téléchargez gratuitement un de mes livres qui va améliorer votre vie, vos relations et votre carrière.

Choisissez votre livre gratuit

Articles associés